Découverte des métiers, formation, recrutement

La problématique du recrutement est travaillée depuis le début du dispositif en 2018. En effet, les entreprises industrielles font face à des difficultés de recrutement qui ont été exacerbées avec la reprise économique post-Covid (2021–2022).  

État des lieux de 2022 sur le bassin d’emploi et l’offre de formation 

L’état des lieux rappelle que, sur chacun des EPCI, près d’un tiers de la population est titulaire d’un CAP ou d’un BEP ce qui est un atout pour le bassin industriel. En revanche, plus de 8000 ménages ne sont pas équipés de véhicule, sur un territoire à dominante rural, ce qui confirme l’enjeu en matière de mobilité. 

La dynamique de l’emploi montre une forte baisse du chômage qui s’établit à 5,2 % au 4ème trimestre 2021 sur la Plaine du Forez et à 7,6 % sur Le Livradois. Cependant, ces taux représentent tout de même 5 700 personnes inscrites en catégories A, B ou C sur la Plaine du Forez et 7090 sur le Livradois. 

Enfin, l’offre de formation sur l’ensemble du territoire est relativement variée en termes de secteur, bien que le territoire soit en étau entre deux gros centres de formation que sont Clermont Ferrand et Saint Etienne. L’offre de formation est principalement portée par des acteurs publics (lycée, GRETA ou CFA public). 

En résumé, l’état des lieux constate la fin de la « réserve de main d’œuvre disponible » avec la baisse du niveau du chômage. Les personnes actuellement inscrites sont des personnes éloignées de l’emploi notamment du fait de problèmes de santé mais aussi de mobilité. De plus, l’évolution du rapport au travail entraine une plus grande exigence sur les conditions de travail et l’organisation du travail avec des changements d’employeurs plus rapides. 

Les entreprises évoluent pour s’adapter et répondre à leur besoin de recrutement. Nombre d’entre elles travaillent sur leur marque employeur, mettent en place des avantages (horaires variables, semaine de 4 jours, etc.) ou portent des réflexions sur la pénibilité du travail (ex : mise en place d’exosquelettes). 

Les formations peinent à remplir et sont en concurrence. Les organismes et lieux de formation développent de nouvelles offres (Action de formation en situation de travail) ou envisagent de faire évoluer les modalités d’accueil (FabLab). En revanche, l’état des lieux constate une difficulté à se projeter sur les métiers de demain et sur les compétences associées.  

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